À propos

Marguerite Morin

Je me présente, Marguerite Morin, j’ai créé Zgrouitch il y a un peu moins d’un an. J’ai commencé à coudre à 13 ans (une robe de soirée très très jolie, que je n’ai jamais remise) et j’ai tellement aimé ça que je n’ai jamais arrêté. Ma passion pour la couture s’est vite transformée en passion pour le textile : la matière, les couleurs et les motifs qu’il comprend. J’ai lancé Zgrouitch en cousant des masques pendant le premier confinement, avec toutes les chutes de tissus que je n’utilisais pas. Grande révélation: les motifs à fleurs des rideaux que j’avais récupéré plaisaient et les clients s’amusaient de l’origine des tissus de leurs masques ! Alors j’ai continué à recycler mes coups de coeur… 

Zgrouitch propose une solution à certains problèmes actuels de l’industrie textile. C’est une industrie saturée, polluante qui envoie chaque année des (milliers de) tonnes de tissu directement de l’usine à la décharge.

Les matériaux utilisés pour produire de nouveaux tissus sont souvent fabriqués à partir de pétrole (coucou le polyester). Quant aux matières naturelles, elles demandent énormément d’eau et font trois fois le tour du monde avant d’arriver dans vos placards (coucou le coton organique).

Ma démarche est simple: je ne travaille qu’avec des textiles de seconde main. C’est la méthode la plus efficace pour limiter le bilan carbone d’une production. 

Marcel le dragon morse

Ces tissus sont partout chez nous : un tee-shirt que l’on ne porte plus, cette écharpe archi belle avec un trou de cigarette, la doublure de ce manteau un peu râpé…

Le super bonus de cette démarche : elle permet de créer des pièces uniques, qui ont toutes une histoire à raconter. En produisant en petite quantité, je sais quel tissu se cache derrière quel produit: des rideaux de grands-mères, des nappes un peu trop tâchées, des caleçons troués, des draps de notre enfance, des chutes de tissus sorties du grenier… Une fois le tissu sélectionné, je peux imaginer comment le transformer, l’assembler à son copain le tee-shirt sorti du fond du placard, et lui donner une seconde vie! 

Il y a deux circuits de production. Pour tous les vêtements, j’enfile ma casquette de créatrice et m’en occupe. Une grande partie d’entre eux sont fabriqués à partir d’une pièce préexistante. Chaque base est donc différente et nécessite un patron adapté. C’est pour ça qu’il y a autant de « pièces uniques » sur le site! Pour tous les accessoires, cotons démaquillants, porte-savons et sacs à vrac, c’est à l’ESAT Anaïs de Gennevilliers (Etablissement de Service et d’Aide par le Travail) qu’ils sont cousus. J’y passe régulièrement pour aider au lancement des productions et adapter les patrons des produits.

Ils parlent de nous